Annexe 2 : Les fondements de la cure


Etude des résultats de l'analyse multi-élémentaire réalisée simultanément sur sang total et plasma chez 3000 sujets

Cette étude montre l'importance des perturbations oligo-élémentaires rencontrées et surtout la fréquence de la présence d'anomalies élémentaires multiples chez un même sujet. Elle a mis en évidence de nombreuses interactions inter-élémentaires (antagonismes) ou des modifications participatives, c'est à dire que la modification d'un élément s'accompagne de celle de plusieurs autres, dans le même sens. Enfin, elle a mis en évidence le manque de régulation du cuivre et montré que cet élément devait être manié avec de grandes précautions, en raison des nombreux antagonismes qui lui sont associés.



Etude des effets d'une cure multi-élémentaire chez 50 sujets volontaires

L'étude analytique préalable de ces sujets jeunes, exempts de toute pathologie clinique déclarée, a montré que 80 % d'entre eux présentaient une ou plusieurs anomalies de concentration ou de répartition oligo-élémentaires. Ces résultats ont été obtenus par une analyse multiélémentaire au temps 0 sur sang total et plasma, selon le même protocole analytique que celui suivi dans le document I. Les sujets ont pris, pendant 30 jours, à raison d'une dose par jour, une cure élémentaire adaptée.

Des contrôles analytiques aux temps suivants ont été effectués après :
1 semaine - 15 jours - 30 jours - 60 jours

> Résultats de la première semaine
Ils ont montré d'importants bouleversements portant plus particulièrement sur le Rubidium, le Zinc, le Magnésium et le Cuivre. Ce dernier élément montait très rapidement à des concentrations très supérieures à la plage standard.

> Après 15 jours
Les différents éléments revenaient, par rapport à la situation de départ, à des niveaux plus physiologiques.

> Après 1 mois
7 sujets avaient abandonné ou n'avaient pas participé à l'ensemble du protocole. 80% des sujets restants présentaient de nettes améliorations par rapport à leur situation de départ.

> Après 2 mois
On observait chez 20 % des sujets présentant une ou plusieurs anomalies, une légère détérioration des paramètres améliorés, avec une tendance à revenir à leur situation de départ.

Nous pouvons donc en conclure :
1. que la durée optimum du traitement se situait entre 15 jours et 30 jours
2. qu il s'agissait bien d'une cure, car le sujet, reprenant ses habitudes, retournait à son état d'équilibre habituel. Il y a donc amélioration du terrain sans traitement des causes ayant provoquéce terrain.

Les sujets volontaires tenaient au jour le jour un journal de leurs impressions personnelles. Les remarques les plus fréquentes étaient les suivantes :
• amélioration du sommeil à85 % (sommeil plus court et plus profond)
• amélioration de la sensation de forme physique à 60 %
• sensation d'être plus calme à40 % (meilleur rapport avec l'entourage)
• meilleure efficacitéintellectuelle (concentration)

Ces remarques nous semblaient d'autant plus intéessantes qu'elles étaient spontanées (il n'y a pas eu de questionnaire). Le seul point négatif était le mauvais goût dû à la présence de cuivre dans la solution multiélémentaire que nous proposions.

Sur le vu des résultats du document 2, nous avons procédé, avec la collaboration de 12 médecins, à une enquête rétroactive sur 600 sujets dont nous possédions, àla fois un dossier clinique avant la cure et la notion d'un suivi de traitement.

Nous avons interrogésur les effets de la cure les médecins et les patients. Nous avons retrouvé auprès des patients des résultats comparables à ceux du document 2 et chez les médecins, des améliorations cliniques nettes dans les pathologies suivantes :
• neuro-psychiatriques ou fonctionnelles
• dermatologie
• rhumatologie
• infectio-allergologie



Le Rubidium, élément essentiel

Le Rubidium est naturellement toujours associé au Potassium. Il n'existe pas, dans la nature, de minéral spécifique de rubidium. Le rubidium appartient à la même famille chimique que le lithium, le sodium, le potassium et le cesium. Il a été étudié comme ion actif sur le système nerveux central (comme équivalent du lithium, qui a un rôle anti-maniaco-dépresseur, alors que le rubidium n'a qu un rôle anti-dépresseur), et utilisé comme analogue du potassium dans les phénomènes de transport transmembranaire (pompe - Na+ - K+), car il possède un rayon ionique équivalent à celui du potassium et que son isotope 86Rb peut servir de sonde à potassium.

Il semble que ce protocole ait conduit à attribuer au potassium des propriétés qui seraient en fait spécifiques du rubidium.

Notre expérience personnelle nous a montré :
1. que le rubidium est parfaitement homéostasé chez les mammifères et que les concentrations intra et extra-cellulaires varient suivant les éspèces (nous avons étudié les espèces humaines, canines, félines)
2. dans les situations pathologiques, le rubidium est fréquemment perturbé. (Il est aussi fréquemment perturbé que le zinc). Très souvent, les perturbations du rubidium et du zinc vont dans le même sens (voir document I).

La littérature fournit de très nombreux exemples de différences de comportement entre rubidium et potassium suggérant que cet élément possède des voies métaboliques propres. L'ensemble de ces constatations nous permet d'affirmer le rôle essentiel du rubidium. Nous rejoingnons en cela de nombreux autres auteurs. Le rubidium est impliqué essentiellement dans les pathologies d'origine neuro-psychiques et dans les pathologies musculaires, ce qui confirme encore son implication au niveau de la neuro-transmission ou son action sur la plaque neuro-motrice.

Remarques : Nous n'avons pas pu étendre les investigations dans les documents 2, 3 et 4 à l'ensemble de notre banque de données pour des raisons informatiques ou en raison de l'ampleur du travail que cela représente. Nous avons cependant suivi le plus souvent possible l'ensemble de nos patients et les renseignements obtenus confirment les résultats des enquêtes objectives menées.

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> Annexe 3 : Adaptation des méthodologies au dosage